Les autorités guinéennes ont annoncé la dissolution de 53 partis politiques et la suspension de 54 autres, parmi lesquels le PDG et le PUP, le 28 octobre 2024. Cette décision vise, selon le ministère de l’Administration du territoire, à assainir l’environnement politique en écartant les formations inactives ou non conformes aux règles en vigueur.
Le RPG et l’UFDG, deux grandes forces politiques du pays, échappent à cette vague mais restent sous surveillance, ce qui alimente l’inquiétude de leurs militants. Ils redoutent une restriction de leurs activités à l’approche des prochaines élections.
Ces décisions suscitent des réactions contrastées. Certaines voix dénoncent un verrouillage de l’opposition, tandis que d’autres y voient une étape nécessaire pour clarifier le paysage politique. Les mois à venir diront si cet assainissement est une avancée vers plus de transparence ou un prétexte pour affaiblir les contre-pouvoirs.