Les marchés boursiers européens évoluent au tour de l’équilibre en tout début de séance ce mardi, dans l’attente des chiffres définitifs de l’inflation en zone euro.
Par Marcel Bilivogui
A Paris, l’indice CAC 40 gagnait +0,32 %, tandis que Londres et Francfort prenait respectivement +0,44 % et +0,11 %, le FTSE MID à Milan s’octroyait +0,18 %.
En Asie pacifique, cette séance a été marqué par une hausse générale des principales places boursières. Sur les marchés action chinois, l’indice continental CSI 300 a gagné +0,67 % et le Hang Seng à Hong Kong a pris +0,44 %. La bourse Taiwanaise a bondi de +1,32 %, profitant de la hausse des semiconducteurs. Au Japon, l’indice phare, Nikkei 225 a progressé de +0,51 %, tandis que le Kospi en Corée du Sud et la bourse australienne gagnaient respectivement + 0,12 % et +0,89 %.
Hier aux Etats Unis, le S&P 500 a repris +0,4 %, alors que la Nasdaq 100 mettait fin à une série de 5 séances de baisse consécutives avec un rebond de +0,7 %, impulsé par les valeurs technologiques. Cependant, Nvidia a perdu -1 %, pénalisé par des rumeurs concernant des problèmes de surchauffe de sa nouvelle puce IA de pointe.
Sur le front macroéconomique, l’agenda de ce mardi se concentrera autour de deux rendez-vous, les résultats trimestriels du géant de la distribution Walmart dans l’après-midi aux Etats-Unis et les chiffres définitifs de l’inflation en zone euro pour le mois d’octobre.
Dans le reste de l’actualité, sur les marchés financiers en on a vu ces derniers jours que l’euphorie généré par la victoire du camp républicain à l’élection présidentielle américaine, a été remplacé par une certaine prudence, liée à l’impact inflationniste présumé de la politique que prévoit de déployer l’administration Trump.
Par ailleurs, le Financial Times rapporte que l’Union européenne envisage une politique exigeant que les entreprises chinoises transfèrent leur technologie aux entreprises européennes si elles veulent bénéficier des aides à l’installation sur le sol européen.