Les bourses mondiales en ordre dispersé ce lundi, après la publication des données indiquant une situation économique morose de la zone euro.
Par Marcel Bilivogui
Après une semaine dernière risquée pour les investisseurs en matière d’orientation future sur les marchés financiers, les marchés subissent les méfaits d’un ralentissement de l’activité économique en Europe ce lundi 23 septembre.
Les principaux indicateurs boursiers en Europe ont évolué en ordre dispersé après la première moitié de séance. A Paris l’indice CAC 40 évoluait autour de l’équilibre à +0,04 % dans les environs de 13h30 (GMT). Londres prenait + 0,12 % et Francfort +0,70 %. Par contre, Milan reculait de -0,09 % et l’indice STOXX 600 gagnait +0,35 %.
L’activité du secteur privé s’est contractée en septembre dans la zone euro pour la première fois depuis 7 mois. En cause, la fin de l’effet des jeux olympique en France, selon l’indice PMI Flash et S&P Global. Calculé sur la base de sondage des entreprises, l’indice est ressorti à 48,9 en septembre contre 51 en août dans la zone euro. Il se situe en dessous de 50 points ce qui est synonyme d’une contraction de l’activité.
En Asie, l’indice Hang sang à Hong Kong a cédé -0,06 %, tandis que Shanghai a gagné +0,44 % et Shenzhen +0,10 %. La bourse de Tokyo est restée fermé en raison d’un jour férié.
A Wall Street, les investisseurs misent sur les effets de la décision de la FED sur les marchés actions, historiquement les phases de baisse de taux qui n’interviennent pas quand les résultats des entreprises baissent et qui ne sont pas suivi d’une récession économique, comme le scénario actuel entraine une belle performance des indices sur les douze prochains mois. Ces effets devront être observé dans les semaines à venir.