Les bourses mondiales évoluent en forte hausse jeudi matin, stimulées par de nouvelles initiatives de relance en Chine dans le sillage d’un premier plan annoncé mardi, pour soutenir la croissance de la deuxième puissance économique mondiale.
Par Marcel Bilivogui
Une nouvelle série de mesures des autorités chinoises relance les spéculations sur le marché financier.
A Paris l’indice vedette CAC 40 gagnait +1,85 % à 7 703 points, il a terminé en baisse de -0,50 %, à 7 566 points la veille. A Francfort le Dax progressait de +1,2 %, l’indice FTSE 100 de +0,57 % et + 1,28 % à Milan.
L’industrie du luxe et de l’automobile étant très exposée à la consommation chinoise regagne du terrain. Dans le secteur du luxe, LVMH s’impose en tête du peloton avec un gain de près de +7 % à 660 euros, soit près de 150 milliards EUR de capitalisation. Hermès grimpait de +6,10 % à 2 156 euros et Kering s’envolait de +7,45 % à 246 euros. Ailleurs sur la scène européenne, Christian Dior s’octroyait +6,35 % à 620 euros et Burberry (+6,25 % à 649 euros) à Londres. Concernant le secteur automobile, Volkswagen affiche +2,13 %, Bay Mot Werke +2,72 %, Mercedes Benz +1,83 % et Stellantis +1,60 %.
En Asie pacifique, la dernière annonce de Pékin ce jeudi pour relancer le secteur immobilier en crise et les nouvelles mesures pour stimuler l’emploi a ramené les marchés asiatiques dans le vert, en Chine continentale. L’indice Shanghai Composite a bondi de +3,61 %, le MSCI China à +5,26 %, Shenzhen +4,44 % et à Hong Kong le Hang Seng a gagné +4,16 %. La Bourse de Tokyo a repris +2,79 %, Séoul +2,9 %, et Taiwan +0,43 %.
S’agissant des sociétés, les valeurs immobilières chinoises ont grimpé à plus de 20 % dans la perspective de nouvelles mesures de relance. Pour les valeurs technologique, Alibaba à plus de +7 %, XPENG +11 %, TENCENT +5,5 % et BAIDU +7,33 %.
Parmi les nouvelles mesures en Chine, la télévision officielle Chinoise a révélé ce jeudi, que les autorités vont verser des primes en cash aux citoyens les plus défavorables dans les jours à venir. Également, Pékin envisage d’injecter 142 milliards de capitaux dans les grosses banques publiques, pour aider à soutenir l’économie selon Bloomberg. En parallèle la Banque de Suisse a réduit ses taux d’intérêt de 1,25 % à 1%.