Les marchés actions européennes ont démarré cette première séance de la semaine en hausse, en dépit de l’incertitude politique en Europe et dans l’attente de nouveaux indicateurs économiques.
Par Marcel Bilivogui
Ce matin, sur le marché européen, l’indice CAC 40 parisien progressait de +0,67 % à 7 396 points dans les premiers échanges, effaçant son repli de la semaine dernière. Également +0,67 % pour le FTSE 100 à Londres, +0,92% pour le Dax à Francfort, en ce jour de commémoration de la signature de l’armistice, marquant la fin de la première guerre mondiale.
En Asie, les marchés chinois hésitent, les mesures de soutien aux gouvernements locaux annoncées par Pékin la semaine dernière ayant été jugées insuffisantes par les marchés. Ainsi, l’indice hongkongais Hang Seng a décliné de -1,45 %, le MSCI China s’est replié de -1,03 %, en revanche le SSE Composite de Shanghai se renforce de 0,51% et le CSI 300 inscrit une hausse modérée de +0,66%.
La bourse de Tokyo a clôturé mitigée, de nombreuses entreprises nipponnes ayant révisé leurs perspectives à la baisse à l’occasion de la saison des résultats. L’indice phare Nikkei 225 a gagné +0,08% à 39 533 points, le Topix plus large a cédé -0,09 % à la clôture.
Du côté des Etats Unis, trois jours après l’élection de Donald Trump, l’euphorie a encore régné vendredi à la Bourse de New York, où l’indice S&P-500 a franchi pour la première fois la barre des 6 000 points et enregistré avec le Dow Jones (+4,61 %) sa plus forte hausse hebdomadaire depuis un an.
L’indice Dow Jones a progressé de +0,59 % à 43 988 points, le S&P 500 a gagné +0,38 % son 50ème record de clôture cette année et a pris +4,66 % sur la semaine, le Nasdaq Composite a ajouté 17,32 points (+0,09%), sur la dernière séance et a avancé de +5,74 %.
Sur le front macroéconomique et politique, plusieurs indicateurs permettront aux analystes de mieux comprendre la trajectoire des économies américaines et européennes cette semaine.
L’inflation CPI aux Etats-Unis, mercredi, ainsi que les prix à la production pourraient confirmer la persistance du dynamisme des prix sous-jacents.
En zone euro, la production industrielle et les chiffres du chômage pourraient indiquer une nouvelle fois que l’activité dans le secteur secondaire demeure à l’arrêt.
En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz s’est dit prêt dimanche à un vote de confiance d’ici Noël afin d’organiser plus rapidement des élections législatives anticipées, après la rupture de la coalition gouvernementale.