La banque centrale américaine devrait entamer son cycle de baisse de ses taux d’intérêt ce soir, pratiquement une semaine après le deuxième mouvement du cycle de baisse de la banque centrale européenne. C’est le rendez-vous tant attendu par les acteurs des marchés financiers.
Par Marcel Bilivogui
En Europe, les principaux indices nationaux évoluent dans le rouge après avoir ouvert dans le vert pour la plus part. À Paris l’indice CAC 40 régressait de -0,39 %, à Francfort le DAX perdait -0,11 %, à Londres le FTSE 100 était en repli de -0,62 %.
Les actions américaines au zénith avant la décision de la FED
Hier, la bourse newyorkaise a clôturé autour de l’équilibre, alors que pendant la séance le Dow Jones et le S&P 500 on atteint de nouveau record. Le NASDAQ 100 a gagné +0,2 %, +0,03 % pour le S&P 500 et -0,04 % pour le Dow Jones.
Sur le marché des matières premières. L’or se maintient toujours au-dessus des 2 600 UDS l’once d’or, après une chute de à 2 300 USD en août. En 5 ans le prix de l’or à presque doublé sur les marchés financiers passant de 1 500 UDS en 2019 à 2 600 USD en 2024 l’once d’or.
La décision de la Réserve Fédérale sur l’ampleur de son premier mouvement de cycle de baisse de ses taux directeurs va déterminer l’avenir de la performance boursière. Les spéculations sont toujours intenses entre ceux qui réclament une première baisse des taux de 50 points de bases et les partisans d’une baisse de taux de 25 points de bases.
Pour rappel, les taux d’intérêt américains sont passés de la fourchette de 0 à 0,25 % en mars 2022 à la fourchette 5,25 à 5,50 % en juillet 2023, soit le niveau le plus élevé de ces dernières années. Cette politique monétaire restrictive a été principalement justifiée par une inflation galopante enregistrée dans le pays au cours de la période post COVID 19. L’inflation avait atteint un pic de plus de 9 %. Cependant, depuis quelques semaines les inquiétudes par rapport à la solidité de l’économie américaine ont laissé place à la confiance, avec la réduction drastique de l’inflation qui s’est stabilisée à 2,5 % le mois dernier et la réduction du taux de chômage à 4,2 %.
En plus de la banque centrale américaine, la banque d’Angleterre et la banque du Japon seront à la manœuvre cette semaine. Dans les deux cas, un statu quo, avec des taux qui devraient être maintenus à 5% et 0,25% respectivement, jusqu’aux prochaines réunions au quatrième trimestre.