La décision est tombée hier mercredi 18 septembre, après des semaines de débats et de suspense concernant l’ampleur du premier mouvement du cycle de baisse des taux directeurs américains. Après la décision de la banque centrale américaine (Fed) d’abaisser son principal taux directeur de 50 points de base, les investisseurs se montrent optimistes.
Par Marcel Bilivogui
Les bourses européennes ont ouvert en hausse ce jeudi. A Paris, l’indice CAC a bondi de +1,51 %, avec un LVMH à plus de 3 % du cours de ses actions, alors que la société avait régressé hier en dessous des 600 euros, une première depuis plus de 2 ans. Francfort a pris +0,88 % et à Milan l’indice FTSE MIB augmentait de +0,98 %. Londres gagnait quant à elle +0,90 % dans les premiers échanges.
Du côté de l’Asie pacifique, l’accueil de la décision de la FED est clairement positif. Au Japon le NIKKEI 225 a gagné +2,13 % à la clôture, +2 % à Hong Kong après un jour férié, +0,17 % en Corée du Sud et + 0,6 % en Australie.
Aux États Unis, les trois principaux indices boursiers ont clôturé dans le rouge, avec des investisseurs craignant d’avoir mal interprété la décision de la FED. Par contre, l’indice des petites valeurs américaines Russell 2000 a grappillé +0,04 %.
Sans surprise, la banque centrale américaine a lancé son cycle d’assouplissement monétaire hier soir, le FOMC (Federal Open Market Committee), le comité de politique monétaire de la Fed, a réduit ses taux directeurs de 0,50 % pour les ramener dans la fourchette de 4,75 % à 5 %. Une première baisse des taux depuis 2020.
Le président de la Réserve Fédérale américaine Jerome Powell, dans son discours de présentation de la décision a déclaré que « l’économie américaine est en bonne position et notre décision aujourd’hui est de la maintenir là ». Il a également indiqué qu’il fallait éviter de croire que les baisses de taux de 50 points de base deviendront la norme, et que les coûts d’emprunt risquent de rester plus élevé que ce qui se pratiquait avant la pandémie de COVID 19.
Sur le marché monétaire le dollar américain avait piqué du nez à la suite de l’annonce avant de repartir à la hausse.