Les marchés européens ont démarré dans le vert cette séance du mercredi dans l’optimisme d’un assouplissement monétaire aux Etats Unis prévu le mois prochain, après la publication des chiffres sur l’inflation américaine hier en alignement par rapport aux attentes.
Par Marcel Bilivogui
Sur la place boursière d’Allemagne, le DAX 30 augmentait de +0,39 %, le CAC 40 à Paris gagnait +0,14 %, et Millan s’octroyait +0,3 % vers 9h05 GMT.
Du côté de l’Asie pacifique, le Nikkei 225 à Tokyo a enchaîné une 3ème séance consécutive de baisse et clôture sur un repli de -0,5 %. Également à Hong Kong, le Hang Seng a confirmé sa 4ème séance dans le rouge sur un repli de près de 2 %, l’indice CSI 300 en Chine continental s’est contracté de -1,73 %, conséquence du retour à la maison blanche de Donald Trump et des déceptions liées aux mesures de relance économique chinoise.
A Wall Street, le Dow Jones et le S&P 500 ont ajouté +0,1 %, par contre le Nasdaq a perdu -0,3 % lors de la dernière séance.
Sur les marchés en général, les traders évaluent désormais à plus de 80 % la probabilité d’une baisse des taux de 0,25 % de la Réserve fédérale le mois prochain, après les chiffres de l’inflation américaine dévoilés hier. Comme anticipé, l’indice des prix à la consommation est passé de 2,4 % à 2,6 % sur un an en octobre, tandis que l’inflation de base est restée bloquée à 3,3 %.
Par ailleurs, les mouvements du marché au cours de la semaine écoulée, depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, se caractérisent par une hausse fulgurante du bitcoin à plus de 90 000 USD, des rendements obligataires américains plus élevés et un dollar en appréciation par rapport aux autres devises. Avec la promesse du républicain de dérégulation, d’investissements, de protectionnisme et d’une fiscalité moins lourde sur les sociétés, les investisseurs privilégient la bourse de New York au détriment des marchés européens, où les conséquences d’une augmentation des tarifs douaniers américains inquiètent.
Sur le marché des matières premières, le cours du pétrole reste stable, tiraillé entre la perspective d’une augmentation de la production pétrolière avec l’arrivée de Trump au pouvoir et les efforts de l’OPEP pour maintenir des prix élevés.
A noter que l’Inde a dépassé la Chine comme principale source de croissance de la demande de pétrole en Asie.