Dans la nuit du jeudi au vendredi 30 janvier 2025, vers 4 heures du matin, sept bandits armés ont attaqué la société chinoise HENAN-Chine, située dans la sous-préfecture de Kolaboui à Boké. L’incident a été particulièrement violent, les assaillants maîtrisant les trois vigiles et les gendarmes en charge de la sécurité avant de dévaliser les locaux.
Les malfaiteurs armés de fusils PMAK, ont emporté une somme importante de 20 000 USD, cinq téléphones, des équipements électroniques, des portes-monnaies, des passeports, des sacs à dos et une montre de marque Huawei.
Le porte-parole des victimes Alex, a exprimé sa satisfaction de la visite du procureur et a fourni son témoignage sur les événements. Il a expliqué que « les gangsters ont non seulement pillé les biens, mais ont également défoncé les portes des bureaux et dortoirs ».
Le procureur de la république près le tribunal de première instance de Boké Amadou Oury Diallo, accompagné du commissaire central de Boké Mohamed Camara, et des officiers de police judiciaire (OPJ), s’est rendu sur place lundi 3 février, pour évaluer l’évolution des enquêtes. Lors de son intervention, le procureur a souligné l’importance de sa présence face à de tels actes, affirmant : « si de tels cas se produisent dans mon ressort, je ne dois pas rester indifférent. Il est de notre responsabilité de veiller à la sécurité des guinéens et des expatriés ». Il a également assuré que l’attaque ne resterait pas impunie et que des unités d’enquête étaient déjà déployées pour retrouver les auteurs.
Après avoir échangé avec les victimes, le procureur et les OPJ ont inspecté les lieux, notamment les bureaux et dortoirs où les portes ont été forcées. Enfin, le procureur a recommandé des mesures de sécurité comme l’installation de caméras de surveillance, de projecteurs, le renforcement du personnel de sécurité et l’acquisition de numéros verts pour faciliter la communication avec les services de défense et de sécurité.
Cette attaque met en lumière la vulnérabilité de certaines zones de Boké et souligne l’urgence de renforcer la sécurité autour des entreprises, notamment celles à caractère international.