Après plusieurs jours de perturbation, des entrepreneurs se réjouissent du rétablissement des réseaux sociaux en Guinée. La presse guinéenne avait été affectée par une perturbation de l’internet, le brouillage de certaines ondes de radios, la restriction de certains médias…, dont jusqu’à ce jour aucune information claire n’a été divulguée sur les causes de cette situation.
Par Jean Paul Guilavogui et Anne Marie Kalivogui
Les récentes perturbations de l’internet et les restrictions de certains médias en République de Guinée, ont entraîné l’impossibilité d’accéder aux réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Instagram, etc.), et certains médias (Guinée News, Guinée 7, etc.). Toutefois, cela a également eu un impact sur les entreprises dans leurs communications et leurs ventes.
Des jeunes entrepreneurs s’expriment
Les entreprises ou personnes dont le travail nécessite l’accès à internet se réjouissent du rétablissement des médias aujourd’hui. L’inaccessibilité aux réseaux sociaux les empêchait de vendre leurs produits et de communiquer, ce qui avait entrainé chez eux une inactivité temporaire et par la même occasion une baisse de la clientèle impactant leurs revenus.
Pour la jeune entrepreneur, Nathalie Haba, Fondatrice de Nathalie coiffure à domicile : « J’interagis essentiellement avec mes clients sur mes différentes pages via les réseaux sociaux. Cette situation m’a impacté parce qu’elle m’empêchait de vendre mes services, les clients de me joindre et l’inaccessibilité aux réseaux a réduit la visibilité de mes pages. Néanmoins, je suis contente que la situation soit revenue à la normale ».
« Cela nous enchante que le problème soit réglé, puisque la situation des réseaux sociaux et d’internet ces derniers temps nous a impacté, dans le sens où nous sommes une entreprise très présente sur les plateformes digitales. Certains de nos activités ce sont réduit à cause du manque de publicité quotidienne que nous avons pour habitude de faire, l’accès à nos messages sur les réseaux et notre site web était devenu presqu’impossible provoquant une réduction de la clientèle vue que la communication sur nos canaux était très restreinte », selon Louise Koivogui, Directrice commerciale à Everest-wolves groupe.
Il faut noter que le brouillage des médias en Guinée, allait à l’encontre de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui déclare : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».