Réunis en assemblée générale ce lundi 4 décembre, à la maison commune des journalistes, les responsables des associations de presse et le SPPG disent avoir constaté les désagréments que subissent certains médias et la population suite au brouillage des ondes et blocage des réseaux sociaux.
Lors de cette rencontre, l’assemblée générale a condamné ces pratiques tout en regrettant l’échec des démarches préalablement menées auprès des autorités compétentes (HAC, MIC, etc.). Elle a également dénoncé l’inaction et le silence des services compétents de l’État.
Au regard de cette situation, l’assemblée générale exige la levée immédiate et sans condition de ces restrictions. Sans quoi, elle engagera les mesures suivantes dès mercredi 6 décembre : engager des poursuites judiciaires contre l’ARTP, organiser des journées sans presse, boycotter les activités des organes de la transition, demander la suspension de la participation des représentants de la presse au Conseil national de la transition (CNT) et à l’Institut national de l’audiovisuel (INA).