L’Union européenne se dit préoccupée après la condamnation en appel de l’opposant Aliou Bah à deux ans de prison ferme. Bruxelles y voit un signal négatif pour la transition en Guinée.
Dans un communiqué publié hier sur le compte X, le porte-parole des Affaires étrangères de l’Union européenne Anouar El Anouar, a exprimé l’inquiétude de l’institution face à la condamnation d’Aliou Bah. Pour Bruxelles, cette décision judiciaire marque un « recul » des libertés fondamentales dans le pays.
Le président du parti MODEL a été reconnu coupable de diffamation et d’offense au chef de l’État. La Cour d’appel de Conakry a confirmé, le 28 mai dernier, la peine de deux ans d’emprisonnement prononcée en janvier.
Selon l’UE, la liberté d’expression et le pluralisme politique sont essentiels à une transition inclusive et apaisée.