Marquée par un déficit budgétaire fluctuant entre 5 et 6 % du PIB depuis le début de la pandémie de covid-19 accentuée par le conflit russo-ukrainien, la situation financière ivoirienne a attiré l’attention de la Banque africaine de développement (BAD). L’instance financière africaine a décidé ce mardi 31 janvier, d’octroyer un prêt de plus de 32 millions d’euros à la Côte d’Ivoire afin d’accroitre ses ressources publiques en faveur des couches sociales vulnérables.
Ce prêt servira à financer des axes sociaux qui sont entre autres, la programmation et l’évaluation effectives des politiques publiques de développement, le renforcement de la transparence des dépenses publiques et l’appui aux reformes d’inclusion sociale tout en soutenant les mesures visant une amélioration de l’accès aux infrastructures sociales et le renforcement de l’inclusion sociale.
Le Programme pourrait contribuer non seulement à réduire le taux de pauvreté au niveau national de 35% en 2022 contre 44,4% en 2015, mais aussi le nombre de ménages extrêmement pauvres qui pourraient également bénéficier d’un ajustement monétaire, passant de 50 000 en 2018 à 250 000 en 2022. Le taux d’accès à l’électricité passera également à 90% en 2022 contre 74,3 % en 2014. Le taux d’emploi formel pourrait s’établir à 8% en 2023 contre 6,1% en 2016.
Le Groupe de la BAD est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comporte trois entités distinctes dont la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN).