La table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du programme de référence intérimaire (PRI) de la Guinée a débuté ce jeudi 15 février 2024, à Dubaï.
L’objectif de la table ronde est de mobiliser les contributions financières et matérielles des partenaires techniques et financiers pour la réalisation des projets et programmes contenus dans le PRI 2022-2025, avec pour enjeux de vendre la Guinée à travers ses riches et potentielles ressources. Ce programme s’articule autour de 5 axes, la ratification institutionnelle ; le cadre macroéconomique et financier ; le cadre légal et de gouvernance ; l’action sociale, l’emploi et l’employabilité ; les infrastructures, la connectivité et l’assainissement.
Lors de cette rencontre, le premier ministre Bernard Goumou a évoqué les attentes du gouvernement envers les partenaires : « Pour la mise en œuvre du PRI, le gouvernement a identifié 64 projets dont 55, soit 86 % concours à la réalisation de l’axe 5, infrastructure, connectivité et assainissement. Seuls les projets disposant d’une étude de faisabilité sont soumis à la présente table ronde. Le coût total de ces projets est de 16,6 milliards de dollars dont un montant de 2,1 milliards de dollars est recherché auprès des partenaires publics. Le gouvernement a fait l’option de réaliser 11 des projets disposant d’étude de faisabilités en mode PPP pour un montant de 14,5 milliards de dollars. Au total c’est un montant de 4,3 milliards de dollars que le gouvernement recherche auprès de vous les partenaires ».
Pour la ministre du Plan, Rose Pola Pricemou, la table ronde devrait être un moyen de créer des partenariats bénéfiques pour les ambitions du gouvernement : « Dans le cadre de la table ronde nous souhaitons privilégier des partenariats durables, réciproquement bénéfiques… nous demandons aux institutions internationales de bien vouloir sortir des sentiers battus pour nous accompagner dans notre ambition de poser définitivement les bases d’une éducation de masse et de qualité, en bonne santé, condition d’un développement permanent car fondée sur la capacité reproductive à l’infini de nos ressources humaines ».
Par ailleurs, le secteur privé et des institutions ont évoqué leurs intentions d’accompagner l’État à travers des financements.
Cette première journée de rencontre s’est terminée sur une note positive, avec une présence massive des acteurs concernés et des engagements de financement pour la Guinée.