Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation Ibrahima Kalil Condé, a annoncé, le jeudi 9 janvier 2024, l’interdiction immédiate des activités des mouvements politiques non autorisés. Cette décision a été diffusée à la télévision nationale.
Dans un communiqué, le ministre a rappelé que cette situation viole la loi organique de 1991 sur la charte des partis politiques. Les mouvements concernés doivent cesser leurs activités et soumettre une demande d’autorisation administrative pour se conformer à la législation.
Par ailleurs, les institutions nationales, internationales, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont été invités à mettre fin à toute « collaboration avec les 54 partis politiques suspendus jusqu’au 31 janvier 2025, conformément au rapport final de l’évaluation des partis politiques de 2024. À l’issue de ce délai, de nouvelles mesures pourraient être annoncées ».
Concernant les partis en litige interne, ils sont appelés à respecter les décisions judiciaires en attendant la résolution de leurs différends. Le ministre a toutefois rassuré les partis politiques en règle que leurs activités restent autorisées dans le cadre des dispositions légales et conformément aux orientations présidentielles.