Au Nigéria, le ministre des Minéraux solides Dele Alake a annoncé qu’il approuvait la révocation de 1 633 titres miniers pour des raisons de non-paiement de certains frais liés à la détention de ces titres par leurs propriétaires, le 21 novembre 2023.
En effet, depuis le 4 octobre dernier les autorités avaient identifié 2 213 titres notamment des permis d’exploration, d’exploitation minière à petite échelle, des permis de carrière et de baux miniers, dont les propriétaires étaient endettés envers de l’État. Par la suite, un préavis de 30 jours a été donné pour se mettre à jour. Ce délai a expiré le 10 novembre 2023, et seuls 580 titulaires de titres ont réglé leur dette.
Ce constat a conduit à la recommandation de révoquer 1 633 titres miniers, approuvée par Dele Alake : « J’exhorte fortement les anciens titulaires à quitter immédiatement les zones concernées, puisque les agences de sécurité collaborent avec l’inspection des mines du ministère pour appréhender tout ceux qui n’ont pas payé dans les zones révoquées ».
Il faut noter que le secteur minier nigérian contribue faiblement à l’économie malgré des ressources minières estimées à plus de 700 milliards de dollars. L’objectif des nouvelles autorités est d’assainir le secteur des minéraux solides en luttant contre l’exploitation minière illégale et de le positionner pour la compétitivité internationale.