Dans l’espoir d’avoir une majorité parlementaire pour réaliser ses projets présidentiels, Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal a annoncé la dissolution de l’Assemblée générale dans son discours adressé à la nation, le 12 septembre 2024.
Après 5 mois de bras de fer entre le pouvoir exécutif minoritaire à l’Assemblée nationale et l’opposition qui est majoritairement représenté par les députés de l’ex président Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et a fixé la date des prochaines élections législatives au 17 novembre 2024.
En fin juin, le débat d’orientation budgétaire a été annulé après le boycotte de la coalition de l’ex président par les députés de l’opposition. De plus, les mêmes acteurs ont fait bloc à la récente proposition de l’exécutif de supprimer deux institutions qu’ils jugeraient budgétivores. Le président a annoncé que tous ces éléments réunis l’ont convaincu que la collaboration franche avec la majorité parlementaire actuelle était une illusion.
De même, Bassirou Diomaye Faye indique que cette dissolution a pour objectif de lui garantir une majorité stable afin de gouverner de manière efficiente : « je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise… l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat ».
Cette dissolution par le président sénégalais intervient après l’approbation du conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop.