Le 8 novembre 2024, après l’adoption de la loi portant sur le travail d’intérêt général à l’Assemblée nationale de transition (ALT), le ministre de la justice Rodrigue Bayala, aurait évoqué le rétablissement de la peine de mort dans le nouveau projet du code pénal (Source AFP).
La peine capitale, abolie depuis 2018, pourrait ainsi revenir dans le cadre d’une politique dissuasive face aux crimes violents et aux actes terroristes, dans un pays en guerre. Toutefois, son usage soulève des inquiétudes sur les risques de dérives, notamment à l’encontre des opposants politiques, des groupes minoritaires etc.
A noter que la dernière exécution au Burkina Faso date de 1988, selon Amnesty International.