Les négociations climatiques de la COP29, organisées du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, ont abouti à une promesse de 300 milliards USD par an d’ici 2025, pour soutenir les pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique. Toutefois, ces derniers jugent cette enveloppe insuffisante par rapport aux 1000 milliards USD qu’ils réclamaient.
Le financement accordé aux pays en développement pour faire face aux défis liés aux changement climatique se chiffrait à 100 milliards USD. Après les négociations de la COP29 à Azerbaïdjan, les nations développées ont annoncé qu’ils accorderaient un fond de 300 milliards par an d’ici 2035. Bien que l’annonce soit considérée comme une avancé dans les négociations pour certains pays, d’autres la qualifie d’insultante, car la somme est largement inférieure à leur proposition de 1000 milliards USD.
Pour ces États vulnérables, les besoins financiers sont bien plus importants pour répondre efficacement aux impacts croissants du changement climatique. Le représentant de la Sierra a ainsi dénoncé un manque de volonté des pays riches, estimant que « 300 milliards USD représentent moins d’un quart des financements nécessaires pour éviter une catastrophe climatique, ce que la science montre comme étant nécessaire et à peine suffisant pour éviter une catastrophe climatique ».
Les divergences mises en lumière lors de cette COP soulignent les défis persistants dans la coopération mondiale pour le climat. Les discussions se poursuivront l’an prochain lors de la COP30.