La première édition des premières Journées de la Planification et de la Coopération Internationale (JPCI) s’est ouverte le 25 juin 2025 à Conakry, en présence du président du Conseil national de la transition Dansa Kourouma, du premier ministre Amadou Oury Bah, des membres du gouvernement, du CNRD, du corps diplomatique et des partenaires techniques et financiers. Organisées par le ministère du Plan et de la Coopération Internationale, ces journées visent à repositionner la planification comme socle du développement économique et social.
Dans son discours d’ouverture, Bah Oury a rappelé que la Guinée disposait d’atouts considérables, à condition de mieux les structurer. Il a insisté sur l’importance d’une planification efficace pour accompagner les projets structurants comme le programme Simandou : « certains n’imaginaient pas que la Guinée pourrait, en si peu de temps, concrétiser un chantier aussi structurant. Il ne suffit pas d’avoir les ressources. Encore faut-il une vision claire, des outils adaptés et un pilotage rigoureux. »
Plusieurs voix se sont également élevées pour saluer l’engagement du pays dans la coordination avec les partenaires au développement. Kristel Younes, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, a salué les efforts du ministère du Plan pour structurer les politiques publiques autour d’objectifs clairs et mesurables.
Le premier panel consacré au rôle de la planification stratégique, a réuni des figures majeures comme Donald Kaberuka (ancien président de la BAD), Lionel Zinsou (ancien Premier ministre du Bénin), ou encore Souleymane Cissé, ancien ministre du Plan. Ils ont mis en avant la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs capacités institutionnelles, d’adapter leurs plans aux réalités locales et de mieux articuler vision nationale et coopérations internationales.
Placées sous le thème « Réinventer la planification et la coopération pour une Guinée émergente, inclusive et résiliente », les JPCI devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour améliorer la mobilisation des ressources extérieures, renforcer la gouvernance et inscrire les grands chantiers, comme Simandou ou la digitalisation de l’administration, dans une logique de transformation durable.































