Le Processus de Kimberley (PK) a décidé à Dubaï de lever totalement la suspension sur les exportations de diamants bruts en provenance de la République centrafricaine (RCA).
A la suite des avancées notable dans la régulation du secteur du diamant, le Processus de Kimberley a levé toutes les restrictions liées aux exportations centrafricaines. Cette décision a été prise à l’unanimité par les 86 États membres de l’organisation.
La suspension des exportations de diamants centrafricains avait été mise en place afin d’éviter que les diamants dits « de sang », provenant de zones de conflit, ne servent à financer les violences liées à la crise centrafricaine, qui a éclaté après le renversement du président François Bozizé par une coalition rebelle en 2013.
Avec l’élection de Faustin Archange Touadéra à la présidence en 2016, le gouvernement centrafricain a sollicité une révision du cadre opérationnel des exportations de diamants. Ce renforcement des contrôles a permis d’obtenir la levée partielle de la suspension, et maintenant, avec cette nouvelle décision, les exportations sont à nouveau autorisées sur le marché international.
Le Processus de Kimberley, lancé en 2000, vise à empêcher l’utilisation des diamants bruts pour financer des conflits armés, en particulier dans les pays en crise. Il s’agit d’un forum international de négociation, qui a permis d’introduire un système de certification pour garantir que les diamants extraits ne contribuent pas aux violences.