À moins de quinze jours des législatives anticipées, le Portugal encaisse un revers économique : le PIB a chuté de -0,5 % au premier trimestre 2025, contre une croissance attendue de +2,4% pour 2025.
Ce repli inattendu intervient dans un contexte politique tendu, après la destitution en mars dernier du premier ministre Luis Montenegro, emporté par des soupçons de conflits d’intérêts. Selon l’Institut national des statistiques, le ralentissement s’explique par une consommation atone et une baisse des exportations. Mais pour le Forum pour la compétitivité, c’est surtout la crise politique qui a sapé la confiance des investisseurs et des ménages.
Un mauvais signal pour la droite modérée, au pouvoir depuis à peine un an et déjà affaiblie. L’opposition de gauche y voit la preuve d’un échec et appelle à un changement de cap lors du scrutin du 18 mai prochain.