Le président du parti MoDeL Aliou Bah, a été arrêté le 26 décembre 2024, alors qu’il se rendait à Freetown. Intercepté par les forces de sécurité à la frontière de Pamelap, il a été reconduit à Conakry. Cette arrestation, justifiée par des accusations « d’offense au président de la transition », suscite une vive indignation sur la scène politique guinéenne.
Selon un communiqué publié par le parti MoDeL, Aliou Bah et sa délégation auraient été retenus à la frontière pendant des heures avant d’être escortés vers Conakry par la gendarmerie. « Nos avocats ont été immédiatement saisis de la situation et suivent de près cette affaire », précise le texte.
Les Forces Vives de Guinée (FVG) dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales et exigent la libération immédiate d’Aliou Bah. Dans le même sens, Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, critique une « folie liberticide », dénonçant les restrictions croissantes des libertés dans le pays.
Ces événements illustrent une fois encore les tensions politiques persistantes en Guinée, alimentant les débats sur la liberté d’expression et les droits de l’opposition.