Par Ibrahima Barry
Ce dimanche 6 novembre, à l’occasion de l’ouverture de la 27e conférence annuelle des pays à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, des discussions ont lieu entre les dirigeants du monde sur la lutte contre le changement climatique.
La 5e conférence de la Cop 27 tenue en Afrique, intervient alors que le monde connait des crises provoquant une hausse des prix de l’énergie et des pénuries alimentaires dans certains pays aggravées par la guerre en Ukraine. D’après António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies “Le monde se dirige vers un réchauffement catastrophique de 2,5 degrés des températures mondiales d’ici à 2100 parce qu’aucun pays n’a respecté les accords de Paris de 2015”.
Le niveau d’émission de gaz à effet de serre (GES) en Guinée du secteur de l’électricité s’élèveraient à 357 ktCO2 eq pour l’année 2020 contre 295 ktCO2 eq pour l’année. Quant au secteur de l’industrie et des mines, les émissions de carbone seraient estimées à 1 441 ktCO2 eq en 2020 contre 1 192 ktCO2 eq en 2018, alors que celui du transport aurait comptabilisé 2 215 ktCO2 eq en 2018 pour atteindre 2 421 ktCO2 eq 2020 selon Mohamed Lamine Sidibé, spécialiste des questions stratégiques et géopolitiques.
Il estime également, « Même si cette stratégie de recourir massivement aux énergies fossiles fait défaut à la ligne de conduite de l’accord de Paris pour la réduction des émissions du Gaz à effet de serre (GES), elle reste pour autant indispensable pour le renforcement de la résilience économique de la Guinée, dont les revenus subissent de pleins fouets la fluctuation des cours des minerais sur les marchés mondiaux ».
La Cop 27 va se dérouler du 6 au 18 novembre avec la participation de plus de 120 dirigeants dont le président américain Joe Biden et plus de 40 000 participants venus du monde entier.