Du 1er janvier au 31 mai 2025, les jeunes pousses égyptiennes ont mobilisé 228 millions USD, combinant capital-risque et financement par emprunt. Un dynamisme porté par la fintech et la prop-tech, deux secteurs moteurs de l’écosystème tech local.
Le gouvernement égyptien a annoncé que 228 millions USD ont été levés par ses start-ups durant les cinq premiers mois de 2025. En tout, 16 opérations de financement ont été recensées, dont 11 avec montants divulgués, représentant 156 millions USD, soit une hausse de +130 % par rapport à la même période en 2024.
La fintech reste en tête en nombre de transactions, avec 32 % des opérations enregistrées. Parmi les principales levées par emprunt figurent celle de MNT-Halan (49 millions USD) et celle de Nawy (23 millions USD), cette dernière évoluant dans la prop-tech, secteur en forte croissance en Égypte.
« L’État égyptien mise sur la fintech et soutient activement les start-ups financières à travers un cadre réglementaire favorable », explique Hamidine Moctar Kane, Docteur en économie et intelligence économique, basé en Mauritanie. « L’Égypte se positionne aujourd’hui comme un futur hub technologique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Le secteur immobilier avec un poids estimé à plus de 30 milliards USD, attire de plus en plus d’investisseurs. « Les technologies appliquées à l’immobilier connaissent une dynamique très importante », observe le même expert. Ce segment concentre à lui seul 33 % des montants levés en capital-risque.
Ces performances s’appuient sur des mesures adoptées en 2024, comme des allégements fiscaux ciblant les petites entreprises générant moins de 20 millions de livres égyptiennes par an (environ 403 000 USD). De quoi renforcer l’attractivité de la scène tech égyptienne sur les marchés africains et moyen-orientaux.